Un secteur avant gardiste aux actions durables

Un moteur de la transition écologique et énergétique

La Restauration rapide anticipe la réglementation et sa mise en œuvre pour toujours être moteur de la transition environnementale.

La prise de conscience de la profession est, de ce fait, durablement installée pour notamment réduire l’empreinte carbone, tendre vers plus de sobriété énergétique, limiter le suremballage et diminuer le gaspillage alimentaire.

Elle partage, de manière pédagogique, avec le consommateur la notion d’impact car ce rôle éducatif est primordial pour responsabiliser davantage les individus.

Dans ce domaine la Restauration Rapide française s’adapte, elle devance, elle devient prescriptrice, mais l’ambition environnementale dépasse l’engagement d’un seul secteur, elle est et restera l’enjeu de tout un écosystème, y compris des pouvoirs publics.

Face à la nécessité d’adopter un modèle économique plus respectueux de l’environnement, les acteurs de la restauration rapide se mobilisent. Au sein de cette démarche cruciale, le SNARR sensibilise et guide les acteurs de la restauration dans leur recherche de solutions concrètes et efficaces.

Comme la charte de 15 engagements pour la sobriété énergétique, comme le guide d’accompagnement pour la transition écologique, la publication de cette feuille de route 3R traduit la volonté du secteur de la restauration de travailler avec les pouvoirs publics, les fournisseurs et les consommateurs vers un avenir encore plus vertueux.

Feuille de route 3R

 10 Fiches pour un modèle plus vertueux.

Face à la nécessité d’adopter un modèle économique plus respectueux de l’environnement, les acteurs de la restauration cherchent des solutions concrètes et efficaces. Le SNARR s’inscrit donc dans la dynamique du dispositif France Nation Verte en publiant ce Guide d’accompagnement à la transition écologique afin d’aider nos entreprises à mieux comprendre et intégrer ces enjeux. Ce guide « clef en main » s’inscrit dans le cadre de France Nation Verte et de la dynamique initiée par Madame la Ministre Olivia GREGOIRE, aux côtés des acteurs de nos secteurs.

Il regroupe 10 fiches qui vous permettront de mesurer la maturité écologique de votre entreprise, définir les actions prioritaires à mettre en place pour la faire évoluer et bénéficier d’aides pour réaliser ces actions. Vous pourrez y retrouver des rappels de la réglementation en vigueur, des enjeux pour nos secteurs, des conseils basés sur les bonnes pratiques de nos adhérents, des outils et dispositifs d’aide à votre disposition pour atteindre vos objectifs d’accélération vers des pratiques plus durables.

Le décret dit « 3R » pour Réduction, Réemploi et Reclyclage

Réduire

Adopter les gestes du quotidien pour que les actions de réductions et d'exclusions d'emballages portent leurs fruits.
A titre d’illustration, 87% des restaurants ne servent plus systématiquement de sauces et de couverts qui ne sont plus fournis que sur demande des clients.

Réemployer

Repenser le cycle de vie des contenants, ustensiles, objets pour leur donner une seconde vie.

Recycler

84% des enseignes ont mis en place le tri sélectif sur 100% de leur parc et 73% des enseignes ont mis en place la collecte sélective sur plus de 80% de leur parc.

Le SNARR invite à parler gestion des déchets.

Le 15 octobre 2019, le SNARR manifestait sa volonté d’œuvrer pour une transition transition concertée pour la gestion des déchets au cours d’une journée de sensibilisation.

Un moteur de la transition écologique

Dès 2008, l’engagement du SNARR est particulièrement impactant dans la lutte contre les déchets abandonnés sur la voie publique et l’incivisme.

Le 21 octobre 2008, est signée la charte de « Lutte contre l’abandon des emballages de la restauration rapide sur la voie publique » entre l’’Association des maires de France et le Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide. Ce partenariat visait la mise en place d’un (programme) de solutions concrètes permettant de réduire les déchets.

Cette  démarche résultait d’une large concertation dès 2007 au sein des établissements d’un de nos adhérents du SNARR, McDonald’s France. Elle a été menée pendant 18 mois avec le soutien du ministère en charge de l’écologie, en lien étroit avec l’Association des maires de France et avec deux villes pilotes : Dijon (21) et Albert (80).

Etaient associés : Citéo (ex EcoEmballages), l’Ademe, des associations de protection de l’environnement et de loisirs extérieurs, des services municipaux en charge de la propreté, des fabricants d’emballages et des clients.

En 2008, le SNARR a souhaité élargir cette démarche à l’ensemble de son réseau d’adhérents. C’est ainsi qu’en 2009, le programme est étendu à un très grand nombre de restaurants rapides en France.

Cette charte a permis des avancées notables

Des emballages moins nombreux et moins volumineux
Des poubelles adaptées aux nouveaux modes de consommation
Une collecte des déchets optimisée et plus visible du grand public
Une communication incitant aux évolutions de comportements

Mise en œuvre des lois « Anti-gaspillage pour une économie circulaire » et « Climat et Résilience »

Depuis le 1er juillet 2016, les restaurateurs doivent trier à la source les déchets issus de la consommation sur place des clients, selon 5 flux : papier/carton, verre, plastique, bois et métal.

Vous êtes concernés par cette obligation si vos déchets sont collectés par :

  • Un prestataire privé
  • Par le service public de déchets (assuré par la collectivité territoriale) dès lors que vous produisez plus de 1100 litres de déchets par semaine.

Tous les déchets produits sur une même implantation (une seule ou plusieurs entreprises) doivent être triés en salle afin de favoriser leur recyclage et leur réutilisation. Vous devez donc également vous assurer de la collecte de ces déchets et de leur valorisation par un prestataire.

Les exploitants d’installation de valorisation et les intermédiaires doivent vous délivrer chaque année avant le 31 mars, un document attestant du respect de vos obligations. Cette attestation mentionne : pour l’année écoulée les quantités des déchets exprimées en tonnes, la nature de ces déchets, leur valorisation et leur destination finale.

  • Fin des emballages à usage unique

L’année 2023 marquera l’arrivée de la vaisselle réemployable dans la restauration rapide.

  • En salle dès lors que plus de 20 personnes peuvent être accueillies simultanément (loi anti-gaspillage)
  • Et en vente à emporter dans les collectivités et communes qui décideront de mettre en place une expérimentation. (Loi Climat et Résilience)

 

Un moteur de la transition alimentaire

Qu’on parle d’ancrage territorial, de développement durable, de nouveaux modes de consommation, la préservation des ressources est une ambition partagée par l’ensemble de la restauration rapide.

Privilégier l’approvisionnement local

Le fait de privilégier l’approvisionnement local, mais avant tout l’approvisionnement français est un signal fort de la restauration rapide. Ce « sourcing » garantit à nos agriculteurs français un débouché assuré et régulier. Et l’ancrage territorial est un pilier pour le secteur car au-delà du produit, il existe une importante dynamique économique facteur d’une croissance à haute valeur ajoutée. Ces engagements nécessitent à la fois une connaissance de la réglementation mais aussi une vision sur le long terme dans laquelle s’intègre une réalité du terrain et un lien permanent avec l’ensemble des autres maillons de la chaine (fournisseurs d’emballages, spécialistes du recyclage ou du réemploi, etc.)

Consommer moins de viande

En 2020, pour la seconde année consécutive, la consommation totale de viande, calculée par bilan, ou mise à disposition sur le marché intérieur, recule sur un an (- 1,5 %)*.

Sensibles aux nouveaux modes de consommation, les acteurs de la restauration rapide se démarquent en proposant des alternatives aux produits d’origine animale. En permettant aux consommateurs de réduire ou d’exclure les produits d’origine animale de leur alimentation, les enseignes montrent que les enjeux éthiques, environnementaux et sanitaires sont au cœur de leur activité.

* Étude France AGriMer de 2020: Terrain réalisé du 30 septembre au 08 novembre 2020. LA MÉTHODOLOGIE, Interrogation d’un échantillon de 15 001 personnes

Lutter contre le gaspillage alimentaire
En France, chaque année près de 20% de la nourriture produite finit à la poubelle. Cela représente 150 kg de nourriture par personne et par an, gaspillés tout au long de la chaîne alimentaire depuis le producteur jusqu’au consommateur. La lutte contre le gaspillage alimentaire nécessite donc l’engagement de l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire pour des changements de pratique à grande échelle. C’est l’un des principaux enjeux de la restauration rapide. Les acteurs désirent redonner de la valeur à l’alimentation mais aussi améliorer leur offre via une démarche qualité engagée.

Cette démarche qualité s’inscrit dans les objectifs de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) publiée au Journal officiel du 11 février 2020.

Fruit de longs travaux débutés en octobre 2017, elle introduit de nombreuses obligations et interdictions notamment liées aux contenants en plastique, à l’économie circulaire et aux différentes filières à responsabilité élargie des producteurs (REP).

Suite à sa publication, la loi AGEC a été complétée et précisée à de nombreuses reprises par des textes réglementaires et législatifs, dont les derniers ont été publiés durant le mois de novembre 2021.

Retrouvez toutes les dispositions de cette loi spécifiques à notre secteur dans la synthèse en collaboration avec la FEB.

Synthèse des mesures introduites par la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, applicables aux secteurs de la restauration et de la boulangerie.

À compter du 1er janvier 2024conformément au droit européen et à la loi antigaspillage de 2020, le tri des biodéchets sera généralisé et concernera tous les professionnels et les particuliers.

Dans le cadre de la campagne d’information autour de cette obligation, le ministère de la Transition écologique a crée cette plaquette pour communiquer des bonnes pratiques en la matière, aux professionnels du secteur de la restauration collective. 

Tri à la source des biodéchets : une nouvelle obligation, de nombreuses solutions !

Télécharger la plaquette dédiée aux professsionnels.