Selon l’article L2241-1 : « Les organisations liées par une convention de branche ou, à défaut, par des accords professionnels se réunissent, au moins une fois tous les quatre ans », notamment sur la thématique des salaires (réservée à la négociation de branche qui en garde la primauté).

Le secteur de la restauration rapide implique une organisation particulière du travail et du temps de travail. Ces particularités sont prises en considération par la branche afin d’assurer aux salariés des garanties leur permettant de bénéficier de conditions de travail en constante amélioration ainsi qu’une meilleure conciliation de leur vie professionnelle et de leur vie personnelle. Les actions portées par la branche concernent notamment la santé au travail, la qualité de vie au travail (QVT) ainsi que l’égalité professionnelle.

Pour répondre à ces priorités, un dialogue constructif et permanent entre les partenaires sociaux permet chaque année de conclure des accords préservant de manière constante le pouvoir d’achat des salariés de la Restauration Rapide, notamment dans un contexte économique inflationniste. En effet, les partenaires sociaux de la branche de la restauration rapide se réunissent une fois par an pour initier des négociations relatives aux salaire minima (périodicité supplétive). La grille salariale négociée au niveau de la branche permet de définir des minima, et permet aux employeurs de mieux évaluer leur masse salariale et son évolution, ils ont une meilleure gestion de l’entreprise.

Les derniers accords et conventions ont permis plusieurs avancées dont :